Le Château d’Hardelot, extraordinaire exemple d’architecture néo Tudor en Pas-de-Calais et le théâtre élisabéthain qui le jouxte, unique également en son genre dans notre pays, ne pouvaient que mettre à l’honneur les liens profonds et féconds d’amitié qui unissent la France et la Grande-Bretagne, depuis maintenant 120 ans.
Le Centre culturel de l’Entente cordiale de Condette a d’ailleurs pour but dès l’origine de renforcer ces liens transmanche grâce à l’art et à la culture. Son rôle s’avère d’autant plus nécessaire depuis le Brexit.
En mettant l’accent dans ses diverses propositions artistiques et culturelles autour de la culture franco-britannique, sur l’anniversaire du traité d’amitié entre nos deux nations signé le 8 avril 1904, le Centre culturel de l’Entente cordiale ne faillira pas à sa mission.
Les 120 ans de l’Entente cordiale entre la France et l’Angleterre seront célébrés au printemps par un programme qui vous sera dévoilé prochainement.
Notre 7e édition des Shakespeare Nights en constituera une autre manifestation, avec la résidence d’Irina Brook, la plus française des metteurs en scène anglaises (ou, c’est selon, la plus anglaise des metteurs en scène françaises). Elle prépare chez nous une création que nous avons hâte de découvrir : Lear !, nouvelle variation autour d’une des plus célèbres pièces du barde de Stratford. Nous vous attendons nombreuses et nombreux ! à très vite !
Jean-Claude LEROY, Président du Conseil départemental du Pas-de-Calais
Valérie CUVILLIER, Vice-Présidente en charge de la Culture et des enjeux liés au Patrimoine du Conseil départemental du Pas-de-Calais
NEWSLETTER FEVRIER
Retour en janvier : Conférence de presse / Présentation la programmation de la saison 2024
Le vendredi 26 janvier dernier, une conférence de presse s’est tenue au salon de thé du château d’Hardelot. Durant cette présentation, le directeur du château d’Hardelot et Valéry Cuvillier, Vice-Présidente en charge de la Culture et des enjeux liés au Patrimoine du Conseil départemental du Pas-de-Calais, ont abordé les différents temps forts ayant rythmé l’année 2023, ainsi qu’annoncé la programmation de l’Acte 2 saison 23/24, les Rendez-Vous aux Jardins, le Midsummer Festival, le Summertime, et l’Acte 1 saison 24/25.
Ce point presse était l’occasion d’un échange entre les journalistes et l’équipe du château, concernant la programmation, mais également les travaux à venir du théâtre élisabéthain et du manoir.
N’oubliez pas, le théâtre élisabéthain rouvre ses portes le samedi 9 mars prochain à l’occasion de la 5ème édition du British Jazz Festival !
A venir en février : A découvrir ! les ateliers de la médiation
Little Hands Play Time : La naissance du dragon
Les tout-petits sont à l’honneur en ce début d’année ! Les chinoiseries sont nombreuses dans les collections du château. Pour les faire découvrir aux 18 mois-3 ans (et à leurs parents !), le bureau médiation propose la lecture de « La naissance du dragon » grâce au raconte-tapis pour les plus petits qui découvriront la création cet animal fabuleux, si souvent représenté sur les vases du château.
Mardi 27 février, à 11H
Découverte : Conserver le patrimoine
Qui n’a jamais eu envie de découvrir les coulisses d’un musée ? Alors que le château est fermé, le service médiation propose une visite thématique unique, rarement proposée dans les musées. Autour d’une tasse de thé, nous vous proposons une temps d’échange sur les besoins particuliers des œuvres d’art. Objets du quotidien, missions du musée, anecdotes… seront la base de cette visite dans nos réserves. Vous ne verrez plus jamais les œuvres d’art de la même manière !
Mardi 27 février, à 15H
Dans les coulisses du château : interview d’Eurydice
Nous vous emmenons dans les coulisses du château. Cette rubrique vous invite à découvrir les métiers cachés qui font vivre le lieu.
Interview de Eurydice, chargée de la logistique accueil artiste spectacle vivant.
Voudrais-tu nous présenter tes missions au sein du château d’Hardelot ?
Je suis chargée de la logistique accueil artiste spectacle vivant, depuis plusieurs années au château. Mon travail consiste à recueillir les informations auprès des compagnies et des artistes pour préparer leur venue en amont (hébergement, repas, transport, planning des répétitions, …), à être en lien avec les partenaires locaux pour les différentes réservations que je dois réaliser (hôtellerie, traiteur, …), ainsi qu’avec plusieurs services de ma direction pour valider des accords financiers de la gestion des marchés publics. J’intègre également toutes les informations logistiques dans les contrats, met en place les loges et m’occupe des transferts artistes.
D’après toi, quelles sont les qualités à avoir pour exercer ton métier ?
Pour la partie organisationnelle, je dirais qu’il faut être rigoureux et avoir une grande capacité à s’adapter car le spectacle vivant bouge jusqu’au dernier moment. Et pour la partie en lien direct avec les artistes, il faut avoir de l’aisance à communiquer, être disponible dû aux horaires variables, ainsi qu’être agréable et serviable parce qu’un artiste bien accueilli c’est aussi quelque part un spectacle réussi !
Pourquoi ce milieu t’intéresse-t-il ?
Depuis que j’ai fait ma licence en art du spectacle et mis les pieds dans le théâtre, j’ai toujours voulu travailler dans le spectacle vivant. Je suis une personne très organisée donc cela me plaît beaucoup que mon métier intègre une partie organisationnelle. De plus, je rencontre de nombreux artistes venant d’univers différents (danse, théâtre, musique, …) et j’aime participer à la faisabilité du projet.
Exerçant tes missions dans un lieu culturel, ton emploi du temps te permet-il de découvrir la programmation du site dans sa globalité ?
Je travaille sur la plupart de la programmation spectacle vivant donc j’assiste à la majorité des spectacles. Pour la programmation médiation, j’ai déjà effectué plusieurs fois la visite du manoir et des expositions temporaires. Je participe également aux soirées immersives depuis deux ans, j’essaye vraiment de m’intéresser au maximum à la vie du site. De plus, j’ai la grande chance de pouvoir allier mon lieu professionnel et ma passion pour le théâtre, puisqu’après La nuit des rois en 2021, vous pourrez me découvrir dans le temps Shakespeare 2024 avec Le songe d’une nuit d’été, avec la compagnie H3P !
Le saviez-vous ? Un propriétaire du château d’Hardelot au mariage de la reine Victoria.
Le 10 février 1840, la reine Victoria épouse Albert de Saxe-Cobourg-Gotha. John Hare, propriétaire du château d’Hardelot entre 1848 et 1865, assiste au mariage. Il représente son père, décédé quelques mois plus tôt, et prononce un discours au nom de la ville de Bristol, dont il est un membre éminent, devant les jeunes époux et l’assemblée. Suite à ce discours, il demande aussitôt à être anobli via l’entremise de Lord Segrave. Sa requête est refusée poliment mais fermement par le secrétariat de Lord Melbourne, premier ministre de la reine.
En effet, il est possible d’être anobli mais après avoir prononcé un discours lors du couronnement du souverain et non lors de son mariage. Mais John Hare s’entête et fait appel à l’un de ses proches, Mr Berkeley, membre du parlement représentant Bristol, pour plaider en sa faveur. C’est lui, Berkeley, qui va œuvrer pour que John Hare soit anobli. Il va finalement réussir et John Hare est anobli le 1er juillet 1840 à St James Palace par la reine Victoria.
Sir John Hare ne reçoit pas d’armoiries tout de suite. Il demande d’abord à récupérer celles créer pour la branche Norfolk des Hare mais cette demande est rejetée car il n’est pas un descendant direct. Il doit donc pour lui-même et ses descendants se faire créer des armoiries. Celles-ci, cependant, ressemblent à celles de la branche Norfolk.